Paul Aubrin
2024-07-05 10:28:21 UTC
Garland CF, Gorham ED, Mohr SB, Garland FC. Vitamin D for cancer
prevention: global perspective. Ann Epidemiol. 2009 Jul;19(7):468-83.
doi: 10.1016/j.annepidem.2009.03.021. PMID: 19523595.
Résumé
Objectif : Des taux sériques plus élevés de la principale forme
circulante de vitamine D, la 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D), sont
associés à des taux d'incidence nettement plus faibles de cancers du
côlon, du sein, de l'ovaire, du rein, du pancréas, de la prostate
agressive et d'autres cancers.
Méthodes : Les résultats épidémiologiques combinés à des mécanismes
récemment découverts suggèrent un nouveau modèle d'étiologie du cancer
qui rend compte de ces actions de la 25(OH)D et du calcium. Ses sept
phases sont la disjonction, l'initiation, la sélection naturelle, la
surcroissance, la métastase, l'involution et la transition (abrégé
DINOMIT). Les métabolites de la vitamine D empêchent la disjonction des
cellules et sont bénéfiques dans les autres phases.
Résultats/conclusions : Selon des études d'observation combinées à un
essai randomisé, l'augmentation du taux sérique minimum de 25(OH)D de 40
à 60 ng/mL (100-150 nmol/L) tout au long de l'année permettrait d'éviter
environ 58 000 nouveaux cas de cancer du sein et 49 000 nouveaux cas de
cancer colorectal chaque année, ainsi que les trois quarts des décès dus
à ces maladies aux États-Unis et au Canada. Ces apports devraient
également réduire de moitié les taux de létalité chez les patients
atteints de cancer du sein, de cancer colorectal ou de cancer de la
prostate. Un apport de 2000 UI par jour de vitamine D(3) ou un taux
sérique de 25(OH)D de 40 à 60 ng/ml dans la population ne présente pas
de risque déraisonnable. Le moment est venu de prendre des mesures
coordonnées au niveau national pour augmenter de manière substantielle
la consommation de vitamine D et de calcium.
prevention: global perspective. Ann Epidemiol. 2009 Jul;19(7):468-83.
doi: 10.1016/j.annepidem.2009.03.021. PMID: 19523595.
Résumé
Objectif : Des taux sériques plus élevés de la principale forme
circulante de vitamine D, la 25-hydroxyvitamine D (25(OH)D), sont
associés à des taux d'incidence nettement plus faibles de cancers du
côlon, du sein, de l'ovaire, du rein, du pancréas, de la prostate
agressive et d'autres cancers.
Méthodes : Les résultats épidémiologiques combinés à des mécanismes
récemment découverts suggèrent un nouveau modèle d'étiologie du cancer
qui rend compte de ces actions de la 25(OH)D et du calcium. Ses sept
phases sont la disjonction, l'initiation, la sélection naturelle, la
surcroissance, la métastase, l'involution et la transition (abrégé
DINOMIT). Les métabolites de la vitamine D empêchent la disjonction des
cellules et sont bénéfiques dans les autres phases.
Résultats/conclusions : Selon des études d'observation combinées à un
essai randomisé, l'augmentation du taux sérique minimum de 25(OH)D de 40
à 60 ng/mL (100-150 nmol/L) tout au long de l'année permettrait d'éviter
environ 58 000 nouveaux cas de cancer du sein et 49 000 nouveaux cas de
cancer colorectal chaque année, ainsi que les trois quarts des décès dus
à ces maladies aux États-Unis et au Canada. Ces apports devraient
également réduire de moitié les taux de létalité chez les patients
atteints de cancer du sein, de cancer colorectal ou de cancer de la
prostate. Un apport de 2000 UI par jour de vitamine D(3) ou un taux
sérique de 25(OH)D de 40 à 60 ng/ml dans la population ne présente pas
de risque déraisonnable. Le moment est venu de prendre des mesures
coordonnées au niveau national pour augmenter de manière substantielle
la consommation de vitamine D et de calcium.