Olivier @
2024-06-26 14:03:05 UTC
Au moment de l’épidémie, beaucoup d’antivax se sont appuyés sur le
livre de Chaillot, qu’ils nous citent encore. En tant que médecin
hospitalier qui a vécu le Covid de près, le négationnisme de l’auteur
et les hérésies proférées sur la supposée invention des maladies
infectieuses, avaient le don de m’agacer au plus haut point. Un
discours paranoïaque, dangereux, des insultes à l’intelligence, sans
compter la méconnaissance du fonctionnement de la médecine, de la
science et au sens large de la société humaine.
Profitant d’une pause liée à un syndrome grippal (PCR COVID négative),
j’ai pris un peu de temps pour regrouper mes arguments et surtout pour
retranscrire une vidéo tout en remerciant Every.body de nous en avoir
communiqué le lien :
J’ai rajouté quelques commentaires exposés précédemment sur fmac,
groupe qu’amha il conviendrait de supprimer, car devenu muet ou
presque. Dans ces conditions, j’ouvre ce fil sur fbm.
Beaucoup de choses ont été discutées sur fr.misc.actualite.covid, mais
cette vidéo, assez complète, apporte l’expertise de deux personnes qui
ont lu et décortiqué le livre de Pierre Chaillot (PC), dont un
chercheur en biologie, bien placé pour déconstruire scientifiquement
les croyances hallucinantes (« béchampistes ») de Chaillot qui
s’aventure sur des terrains qu’il ne connaît pas. Car PC va jusqu’à
nier la responsabilité du virus SARS-CoV-2 dans l’épidémie et remettre
en cause la pathogénie des virus et des bactéries !
Voici un résumé que j’espère fidèle :
*1*. D’après PC, l’évolution de la mortalité est *corrélée à la
température*. Le hic : il y a deux pics de mortalité nets en 2020, au
milieu de l’automne et en avril (l’un des printemps les + chauds).
*2*. La surmortalité est faible (4% d’après PC, 8-10 % d’après
l’INSEE).
PC : « cette surmortalité, ce n’est pas grand-chose, car 2020 est
seulement en 7e position parmi les années les plus mortelles ». Ce
qu’il néglige, c’est que du fait des progrès de la médecine, si on
standardise en fonction de l'âge, chaque nouvelle année est moins
mortelle que la précédente. Et donc, pour 2020, la *mortalité réelle
est nettement supérieure* à celle qu’elle aurait dû être sans le covid.
Rappels : <https://www.insee.fr/fr/statistiques/5347349>
<https://www.mnhn.fr/fr/actualites/comment-la-mortalite-due-a-la-covid-19-se-compare-t-elle-a-celle-due-a-la-grippe>
Voir par ex. figure 1.
*3*. Pour PC, le surplus de la surmortalité est lié :
- Au Rivotril.
Pour PC, les médecins ont donc décidé brutalement comme un seul homme,
avec forcément la complicité des infirmières, et sans que personne ne
moufte, d'assassiner les petits vieux au Rivotril, pour une raison
qu'il n'a jamais explicitée. Nous avons détaillé sur fmac les modalité
de prescription du Rivotril : « protocoles précis, rédigés par les
spécialistes de soins palliatifs, administrés avec l'accord des
patients ou de leurs personnes de confiance, décidés de manière
collégiale, dans les cas désespérés où une réanimation se solderait par
des souffrances inutiles (abstention déraisonnable) chez des personnes
fragiles, afin de *lever l'angoisse liée à l'étouffement*. Il est
logique qu'au pic de l'épidémie, au moment où le nombre d'affections
pulmonaires *terminales* était le plus élevé, qu'il y ait eu
augmentation de prescription de Rivotril. »
- au fait qu’on n’a pas soigné les gens. Mais de quoi, puisqu’il n’y
avait pas d’épidémie d’après lui ?
- au confinement. Curieuse explication, puisque le confinement met à
l’abri du virus et diminue la mortalité par accident.
*4*. PC : « les hôpitaux ont été peu impactés » car le covid n’a
représenté que 2% du nombre des hospitalisations.
Argumentaire des intervenants à peu près le même que celui exposé sur
fmac en 04/2023 :
Bien que les soignants aient été victimes d'une hallucination
collective, on a vu passer un *rapport sénatorial* rédigé par des
politiques dont la plupart étaient des opposants à Macron. On y lit :
http://www.senat.fr/rap/r20-199-1/r20-199-1-syn.pdf
« Grand Est face au *tsunami épidémique* […] Le système de soins sous
*tension extrême* […] *Embolie du système* de prise en charge »
Rappel :
- On signale que les hôpitaux sont en temps normal souvent *saturés*,
ce à quoi s'est ajouté pour 2020 ce qui suit :
- L'occupation n'a pas été constante avec afflux importants lors des *2
vagues* (avril et novembre 2020). Lors des vagues, le taux de patients
hospitalisés pour COVID a été *multiplié par 8* par rapport aux
périodes creuses.
- Même lissés sur l'année, ces taux ne tiennent pas compte de la *durée
des hospitalisations* et de leur localisation, qui a été *plus longue*
pour les patients Covid (+ 4 % du total de journées d’hospitalisation
et + 8 % des journées d’hospitalisation en soins critiques, 20 % des
séjours en réa d’après Matthieu Mulot [Chaillot le voit, mais
l’écarte], alors qu’on avait augmenté considérablement le nombre de ces
lits).
- En 2020, les décès pour Covid ont représenté *12 % du total des
décès* hospitaliers* et *16 % des décès en réanimation*.
- Quasiment tous les pays ont signalé une saturation de leurs hôpitaux.
- Sans compter la *désorganisation qualitative induite* (consultations
et surtout chirurgies repoussées +++), si bien que moins
d'interventions d'où moins de place pour le reste, ce qui *diminue le
nombre d'hospitalisés pour autres pathologies*.
*5*. PC 24 : 50 : « Les hôpitaux ont reçu des grippes qu'ils ont codé
comme des covids, pour toucher plus d'argent ». Impossible, l’État
avait *suspendu la tarification à l’acte*… Sans compter que les
équipes, dont même celle de Raoult, ont très peu retrouvé de virus
grippaux en testant les malades en 2020.
*6*. Remise en cause de la pathogénie des virus. Il ose le prétentieux
« la virologie ça ne marche pas » et doute carrément de l’existence des
maladies infectieuses
*6.1*- On ne peut donc pas être à la fois d’accord avec Chaillot et
Raoult.
*6.2*- Remise en cause des tests PCR, sans avoir la moindre notion de
biologie. "On ne sait pas ce qu'on séquence" dit-il.
Réponse à 45:05. *Comment a-t-on isolé le SARS-CoV-2 ?*
(https://www.nature.com/articles/s41586-020-2008-3)
Au départ : malade avec une insuffisance respiratoire grave avec toute
une série de recherches négatives d'un pathogène bactérien, parasitaire
ou viral dont ils ont analysé les sécrétions bronchiques et recherché
des séquences d'ARN. Pour des raisons techniques, les chercheurs ne
pouvaient séquencer que des fragments d'ARN pas très longs (150 paires
de bases environ). Ils ont obtenu une "soupe" de fragments qu'ils sont
arrivés à "recoller" les uns aux autres en repérant les parties
communes, ce grâce à des algorithmes informatiques. D’où reconstitution
d’une séquence assez longue, de 30 000 paires de bases, comparée aux
bases de données (<https://blast.ncbi.nlm.nih.gov/Blast.cgi>).
Ce virus ressemblait à un coronavirus connu. Ils ont tiré de ce génome
les amorces PCR. Au passage, les théories postulant qu'on avait créé un
virus en injectant çà et là des séquences du VIH sont démenties.
Et si maintenant on fait une recherche sur gen bank du génome complet
de SARS-CoV-2, cela donne 8 millions de réponses = 8 millions de
génomes complets enregistrés par une multitude d'équipes. Contrairement
à ce qu’affirme Chaillot, ce n’était donc pas du bidouillage d’un seul
groupe de recherche, puisque c’est reproductible et cela représente des
milliers d'années cumulées de recherche d’une multitude d'équipes.
*6.3. Remise en cause de la pathogénie des virus et bactéries*
- PC : « La virologie n'est pas une science puisqu’elle s’exonère des
critères de réfutabilité de Popper ».
Il affirme par ex. qu'on ne fait pas d'expérience de contamination, ce
qui est faux. On en fait beaucoup en phytopathologie par exemple. On
injecte bactéries et virus aux animaux de laboratoire, idem en élevage.
Et je rajoute, *même chez l’homme !* <
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barry_Marshall >. Ce qui lui valut un
prix Nobel.
- D’après PC, la polio est due au DDT, la tuberculose n'est pas due au
bacille, mais au travail dans les mines (une pensée pour ma femme qui
l'a contractée et travaillait sans le savoir dans une mine et non dans
un service de pneumologie). PC : "On n'a jamais détecté de virus". "On
n'a jamais détecté le virus de la variole". "La vision de la virologie,
c'est du nazisme". Même pas la peine d’argumenter.
*7*. Conséquence « logique » : remise en cause des vaccins
- Il est opposé à la vaccination HPV, grippe, varicelle.
- Voit synchronisation mortalité/vaccins.
Il affirme que la légère surmortalité chez les jeunes à l'été 2021 est
"due au vaccin". Le hic : cette surmortalité était observable aux étés
2019 et 2020 sur les graphiques qu'il communique lui-même.
- Pour comprendre : *démarche pour valider les effets secondaires des
vaccins*.
Aux USA, étape du VAERS (57 mn) : *déclaration de tout et n'importe
quoi* (va de potentiels effets secondaires réels à « depuis que je suis
vacciné, mon chien est déprimé »). Permet toutefois de ratisser large
et de dépister certains effets secondaires rares.
Mais cela ne suffit pas. Les agence de santé *doivent* évaluer ensuite
la *causalité* : critères de Hill
(<https://fr.wikipedia.org/wiki/Crit%C3%A8res_de_Hill>), ce qui permet
de déterminer l'imputabilité éventuelle du vaccin dans la survenue d'un
problème médical. Par ex., on ne voit pas de corrélation avec les
*"turbocancers"*, les cancérologues ne notant pas d'augmentation du
nombre de cancers à développement rapide.
Rappel : <https://sfar.org/graphique-covid-en-reanimation-29-12-2021/>
*En résumé*, Pierre Chaillot s’est enfermé dans un cheminement de
pensée, puisqu’il a mis de côté tous les arguments qui réfutaient ses
présupposés. Il fait donc lui-même ce qu’il reproche injustement aux
autres : s’exonérer des critères de réfutabilité de Popper.
Il s'est radicalisé. Et comme ses soutiens, il s’est ridiculisé.
livre de Chaillot, qu’ils nous citent encore. En tant que médecin
hospitalier qui a vécu le Covid de près, le négationnisme de l’auteur
et les hérésies proférées sur la supposée invention des maladies
infectieuses, avaient le don de m’agacer au plus haut point. Un
discours paranoïaque, dangereux, des insultes à l’intelligence, sans
compter la méconnaissance du fonctionnement de la médecine, de la
science et au sens large de la société humaine.
Profitant d’une pause liée à un syndrome grippal (PCR COVID négative),
j’ai pris un peu de temps pour regrouper mes arguments et surtout pour
retranscrire une vidéo tout en remerciant Every.body de nous en avoir
communiqué le lien :
J’ai rajouté quelques commentaires exposés précédemment sur fmac,
groupe qu’amha il conviendrait de supprimer, car devenu muet ou
presque. Dans ces conditions, j’ouvre ce fil sur fbm.
Beaucoup de choses ont été discutées sur fr.misc.actualite.covid, mais
cette vidéo, assez complète, apporte l’expertise de deux personnes qui
ont lu et décortiqué le livre de Pierre Chaillot (PC), dont un
chercheur en biologie, bien placé pour déconstruire scientifiquement
les croyances hallucinantes (« béchampistes ») de Chaillot qui
s’aventure sur des terrains qu’il ne connaît pas. Car PC va jusqu’à
nier la responsabilité du virus SARS-CoV-2 dans l’épidémie et remettre
en cause la pathogénie des virus et des bactéries !
Voici un résumé que j’espère fidèle :
*1*. D’après PC, l’évolution de la mortalité est *corrélée à la
température*. Le hic : il y a deux pics de mortalité nets en 2020, au
milieu de l’automne et en avril (l’un des printemps les + chauds).
*2*. La surmortalité est faible (4% d’après PC, 8-10 % d’après
l’INSEE).
PC : « cette surmortalité, ce n’est pas grand-chose, car 2020 est
seulement en 7e position parmi les années les plus mortelles ». Ce
qu’il néglige, c’est que du fait des progrès de la médecine, si on
standardise en fonction de l'âge, chaque nouvelle année est moins
mortelle que la précédente. Et donc, pour 2020, la *mortalité réelle
est nettement supérieure* à celle qu’elle aurait dû être sans le covid.
Rappels : <https://www.insee.fr/fr/statistiques/5347349>
<https://www.mnhn.fr/fr/actualites/comment-la-mortalite-due-a-la-covid-19-se-compare-t-elle-a-celle-due-a-la-grippe>
Voir par ex. figure 1.
*3*. Pour PC, le surplus de la surmortalité est lié :
- Au Rivotril.
Pour PC, les médecins ont donc décidé brutalement comme un seul homme,
avec forcément la complicité des infirmières, et sans que personne ne
moufte, d'assassiner les petits vieux au Rivotril, pour une raison
qu'il n'a jamais explicitée. Nous avons détaillé sur fmac les modalité
de prescription du Rivotril : « protocoles précis, rédigés par les
spécialistes de soins palliatifs, administrés avec l'accord des
patients ou de leurs personnes de confiance, décidés de manière
collégiale, dans les cas désespérés où une réanimation se solderait par
des souffrances inutiles (abstention déraisonnable) chez des personnes
fragiles, afin de *lever l'angoisse liée à l'étouffement*. Il est
logique qu'au pic de l'épidémie, au moment où le nombre d'affections
pulmonaires *terminales* était le plus élevé, qu'il y ait eu
augmentation de prescription de Rivotril. »
- au fait qu’on n’a pas soigné les gens. Mais de quoi, puisqu’il n’y
avait pas d’épidémie d’après lui ?
- au confinement. Curieuse explication, puisque le confinement met à
l’abri du virus et diminue la mortalité par accident.
*4*. PC : « les hôpitaux ont été peu impactés » car le covid n’a
représenté que 2% du nombre des hospitalisations.
Argumentaire des intervenants à peu près le même que celui exposé sur
fmac en 04/2023 :
Bien que les soignants aient été victimes d'une hallucination
collective, on a vu passer un *rapport sénatorial* rédigé par des
politiques dont la plupart étaient des opposants à Macron. On y lit :
http://www.senat.fr/rap/r20-199-1/r20-199-1-syn.pdf
« Grand Est face au *tsunami épidémique* […] Le système de soins sous
*tension extrême* […] *Embolie du système* de prise en charge »
Rappel :
- On signale que les hôpitaux sont en temps normal souvent *saturés*,
ce à quoi s'est ajouté pour 2020 ce qui suit :
- L'occupation n'a pas été constante avec afflux importants lors des *2
vagues* (avril et novembre 2020). Lors des vagues, le taux de patients
hospitalisés pour COVID a été *multiplié par 8* par rapport aux
périodes creuses.
- Même lissés sur l'année, ces taux ne tiennent pas compte de la *durée
des hospitalisations* et de leur localisation, qui a été *plus longue*
pour les patients Covid (+ 4 % du total de journées d’hospitalisation
et + 8 % des journées d’hospitalisation en soins critiques, 20 % des
séjours en réa d’après Matthieu Mulot [Chaillot le voit, mais
l’écarte], alors qu’on avait augmenté considérablement le nombre de ces
lits).
- En 2020, les décès pour Covid ont représenté *12 % du total des
décès* hospitaliers* et *16 % des décès en réanimation*.
- Quasiment tous les pays ont signalé une saturation de leurs hôpitaux.
- Sans compter la *désorganisation qualitative induite* (consultations
et surtout chirurgies repoussées +++), si bien que moins
d'interventions d'où moins de place pour le reste, ce qui *diminue le
nombre d'hospitalisés pour autres pathologies*.
*5*. PC 24 : 50 : « Les hôpitaux ont reçu des grippes qu'ils ont codé
comme des covids, pour toucher plus d'argent ». Impossible, l’État
avait *suspendu la tarification à l’acte*… Sans compter que les
équipes, dont même celle de Raoult, ont très peu retrouvé de virus
grippaux en testant les malades en 2020.
*6*. Remise en cause de la pathogénie des virus. Il ose le prétentieux
« la virologie ça ne marche pas » et doute carrément de l’existence des
maladies infectieuses
*6.1*- On ne peut donc pas être à la fois d’accord avec Chaillot et
Raoult.
*6.2*- Remise en cause des tests PCR, sans avoir la moindre notion de
biologie. "On ne sait pas ce qu'on séquence" dit-il.
Réponse à 45:05. *Comment a-t-on isolé le SARS-CoV-2 ?*
(https://www.nature.com/articles/s41586-020-2008-3)
Au départ : malade avec une insuffisance respiratoire grave avec toute
une série de recherches négatives d'un pathogène bactérien, parasitaire
ou viral dont ils ont analysé les sécrétions bronchiques et recherché
des séquences d'ARN. Pour des raisons techniques, les chercheurs ne
pouvaient séquencer que des fragments d'ARN pas très longs (150 paires
de bases environ). Ils ont obtenu une "soupe" de fragments qu'ils sont
arrivés à "recoller" les uns aux autres en repérant les parties
communes, ce grâce à des algorithmes informatiques. D’où reconstitution
d’une séquence assez longue, de 30 000 paires de bases, comparée aux
bases de données (<https://blast.ncbi.nlm.nih.gov/Blast.cgi>).
Ce virus ressemblait à un coronavirus connu. Ils ont tiré de ce génome
les amorces PCR. Au passage, les théories postulant qu'on avait créé un
virus en injectant çà et là des séquences du VIH sont démenties.
Et si maintenant on fait une recherche sur gen bank du génome complet
de SARS-CoV-2, cela donne 8 millions de réponses = 8 millions de
génomes complets enregistrés par une multitude d'équipes. Contrairement
à ce qu’affirme Chaillot, ce n’était donc pas du bidouillage d’un seul
groupe de recherche, puisque c’est reproductible et cela représente des
milliers d'années cumulées de recherche d’une multitude d'équipes.
*6.3. Remise en cause de la pathogénie des virus et bactéries*
- PC : « La virologie n'est pas une science puisqu’elle s’exonère des
critères de réfutabilité de Popper ».
Il affirme par ex. qu'on ne fait pas d'expérience de contamination, ce
qui est faux. On en fait beaucoup en phytopathologie par exemple. On
injecte bactéries et virus aux animaux de laboratoire, idem en élevage.
Et je rajoute, *même chez l’homme !* <
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barry_Marshall >. Ce qui lui valut un
prix Nobel.
- D’après PC, la polio est due au DDT, la tuberculose n'est pas due au
bacille, mais au travail dans les mines (une pensée pour ma femme qui
l'a contractée et travaillait sans le savoir dans une mine et non dans
un service de pneumologie). PC : "On n'a jamais détecté de virus". "On
n'a jamais détecté le virus de la variole". "La vision de la virologie,
c'est du nazisme". Même pas la peine d’argumenter.
*7*. Conséquence « logique » : remise en cause des vaccins
- Il est opposé à la vaccination HPV, grippe, varicelle.
- Voit synchronisation mortalité/vaccins.
Il affirme que la légère surmortalité chez les jeunes à l'été 2021 est
"due au vaccin". Le hic : cette surmortalité était observable aux étés
2019 et 2020 sur les graphiques qu'il communique lui-même.
- Pour comprendre : *démarche pour valider les effets secondaires des
vaccins*.
Aux USA, étape du VAERS (57 mn) : *déclaration de tout et n'importe
quoi* (va de potentiels effets secondaires réels à « depuis que je suis
vacciné, mon chien est déprimé »). Permet toutefois de ratisser large
et de dépister certains effets secondaires rares.
Mais cela ne suffit pas. Les agence de santé *doivent* évaluer ensuite
la *causalité* : critères de Hill
(<https://fr.wikipedia.org/wiki/Crit%C3%A8res_de_Hill>), ce qui permet
de déterminer l'imputabilité éventuelle du vaccin dans la survenue d'un
problème médical. Par ex., on ne voit pas de corrélation avec les
*"turbocancers"*, les cancérologues ne notant pas d'augmentation du
nombre de cancers à développement rapide.
Rappel : <https://sfar.org/graphique-covid-en-reanimation-29-12-2021/>
*En résumé*, Pierre Chaillot s’est enfermé dans un cheminement de
pensée, puisqu’il a mis de côté tous les arguments qui réfutaient ses
présupposés. Il fait donc lui-même ce qu’il reproche injustement aux
autres : s’exonérer des critères de réfutabilité de Popper.
Il s'est radicalisé. Et comme ses soutiens, il s’est ridiculisé.