ToF
2015-11-24 18:26:14 UTC
Bonjour,
Je viens vers vous pour une question en rapport avec le droit médical.
Dans le contexte qui m'intéresse (Educ spé dans un établissement public
relevant d'un conseil général et accueillant des enfants, souvent avec
des prises en charge médicales spécialisées en ITEP, hôpital de jour
etc..), la situation est la suivante :
- Préparation des piluliers par les infirmières (piluliers et gouttes
préparés, conservés au coffre du service, pas de l'infirmerie)
- "Aide à la prise" des médicaments réalisée lors des repas par les
équipes éducatives (ES, EJE, ME) qui vont chercher les piluliers (et
petits gobelets individuels contenant les gouttes) dans le coffre.
Un projet en cours a pour objectif de faire en sorte que ce soit les
éducs qui préparent les piluliers et gouttes, et non plus les
infirmières.
Précision : ces médicaments sont des cachets, gouttes, et souvent des
psychotropes (tercian, risperdal, abilify, j'en oublie sûrement...).
Les enfants ont entre 4 et 10 ans.
De ce que j'ai cru comprendre en fouillant à droite et gauche :
- L'administration de médicaments ne peut être effectuée que par un
professionnel de santé (médecin, infirmière, sage femme,
puéricultrice,...)
- L'aide à la prise de médicaments peut être effectuée par toute
personne aidante, à condition que cela ne nécessite pas de préparation
ou difficulté particulière.
Il semblerait que la question de la responsabilité de l'administration
/ préparation des médicaments soit récurrente dans les établissement à
caractère socio-éducatif, et que le flou soit entretenu par les
différentes administrations autour de la notion d'"aide à la prise"
pour justifier la préparation des médocs par des personnels non
médicaux.
J'aimerais avoir l'avis de professionnels de santé sur cette
différenciation.
Le fond de mes questions c'est
- est-ce que, si je fais une connerie dans la préparation des
médicaments, ma responsabilité personnelle est engagée (alors que ce
n'est pas mon métier et que je ne suis pas dans les bonnes conditions
pour le faire avec 12 momes psychotiques prêts à péter à tout moment à
faire manger)
- est-ce que, en préparant des pilulliers et en dosant des gouttes pour
12 enfants (pas juste pour le mien ou pour la mamie dont je suis
auxilliaire de vie), je fais de "l'aide à la prise", ou de
"l'administration de médicaments" (dans ce second cas, je fais
également de l'exercice illégale de la médecine et suis passible des
sanctions adéquates)
Merci de vos avis éclairés.
Je viens vers vous pour une question en rapport avec le droit médical.
Dans le contexte qui m'intéresse (Educ spé dans un établissement public
relevant d'un conseil général et accueillant des enfants, souvent avec
des prises en charge médicales spécialisées en ITEP, hôpital de jour
etc..), la situation est la suivante :
- Préparation des piluliers par les infirmières (piluliers et gouttes
préparés, conservés au coffre du service, pas de l'infirmerie)
- "Aide à la prise" des médicaments réalisée lors des repas par les
équipes éducatives (ES, EJE, ME) qui vont chercher les piluliers (et
petits gobelets individuels contenant les gouttes) dans le coffre.
Un projet en cours a pour objectif de faire en sorte que ce soit les
éducs qui préparent les piluliers et gouttes, et non plus les
infirmières.
Précision : ces médicaments sont des cachets, gouttes, et souvent des
psychotropes (tercian, risperdal, abilify, j'en oublie sûrement...).
Les enfants ont entre 4 et 10 ans.
De ce que j'ai cru comprendre en fouillant à droite et gauche :
- L'administration de médicaments ne peut être effectuée que par un
professionnel de santé (médecin, infirmière, sage femme,
puéricultrice,...)
- L'aide à la prise de médicaments peut être effectuée par toute
personne aidante, à condition que cela ne nécessite pas de préparation
ou difficulté particulière.
Il semblerait que la question de la responsabilité de l'administration
/ préparation des médicaments soit récurrente dans les établissement à
caractère socio-éducatif, et que le flou soit entretenu par les
différentes administrations autour de la notion d'"aide à la prise"
pour justifier la préparation des médocs par des personnels non
médicaux.
J'aimerais avoir l'avis de professionnels de santé sur cette
différenciation.
Le fond de mes questions c'est
- est-ce que, si je fais une connerie dans la préparation des
médicaments, ma responsabilité personnelle est engagée (alors que ce
n'est pas mon métier et que je ne suis pas dans les bonnes conditions
pour le faire avec 12 momes psychotiques prêts à péter à tout moment à
faire manger)
- est-ce que, en préparant des pilulliers et en dosant des gouttes pour
12 enfants (pas juste pour le mien ou pour la mamie dont je suis
auxilliaire de vie), je fais de "l'aide à la prise", ou de
"l'administration de médicaments" (dans ce second cas, je fais
également de l'exercice illégale de la médecine et suis passible des
sanctions adéquates)
Merci de vos avis éclairés.